Procès en pénal de Trump: Le jury délibère...
Les jurés du procès au pénal de Donald Trump sur l'affaire de l'argent versé à l'ancienne star du X Stormy Daniels ont commencé à délibérer mercredi.
C'est la première fois qu'un président ou ancien président américain est jugé au pénal et il est difficile d'estimer combien de temps dureront les délibérations du jury.
Donald Trump est accusé d'avoir illégalement falsifié des documents pour maquiller les preuves d'un paiement effectué avant l'élection présidentielle de 2016 dans le but d'acheter le silence de Stormy Daniels au sujet d'une relation extraconjugale. L'ancien locataire de la Maison blanche a plaidé non coupable et dément tout acte répréhensible.
"Mère Teresa ne pourrait pas résister à ces accusations", a déclaré Donald Trump aux journalistes devant le tribunal. "Tout ça est complètement truqué."
Peu avant le début des délibérations, le juge Juan Merchan a recommandé aux jurés de ne pas fonder leur décision uniquement sur le témoignage de Michael Cohen, l'ancien avocat du milliardaire qui aurait versé 130.000 dollars pour acheter le silence de l'ex-star du X.
"Même si vous estimez que le témoignage de Michael Cohen est crédible, vous ne devez pas condamner le prévenu en vous fondant sur ce seul témoignage à moins que vous ne le trouviez corroboré par d'autres preuves", a dit Juan Merchan.
Le juge a effectué ces remarques dans le cadre de ses instructions détaillées aux 12 jurés titulaires et six suppléants qui ont assisté aux débats.
"Vous devez mettre de côté toute opinion personnelle, parti pris ou préjugé ou que vous pourriez avoir envers le prévenu", a-t-il recommandé.
Une condamnation de Donald Trump ne l'empêcherait toutefois pas de se présenter à l'élection présidentielle de novembre prochain ni de devenir président s'il venait à s'imposer face à son successeur Joe Biden. Les deux hommes sont au coude-à-coude dans les intentions de vote, selon les sondages.
Le candidat républicain fait par ailleurs face à trois autres affaires pénales, portant sur ses efforts pour renverser le résultat de l'élection présidentielle face à Joe Biden en 2020 et sur sa gestion de documents gouvernementaux sensibles après avoir quitté ses fonctions en 2021.
Aucune de ces trois affaires ne devrait être jugée avant l'élection présidentielle.